1. |
Capitale
02:23
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Les tours s’élèvent et dans nos rêves
Leurs ombres ne naissent que dans leurs rêves
Juppé l’a fait, les autres s’y mettent
Blanchissent nos murs quand le rose gouverne
La capitale n’est pas si belle
Quand les prix flambent, les rues avec
Rares sont celles qui restent maîtres
Imperméables dans la tempête
Cosmopolites et populaires
Où les riches ont peur de s’y mettre
Rares les âmes qui ne s’achètent
Les bourgeois seuls ferment nos fenêtres
Le Harlem brille, souffre et regarde
Les couleurs qui changeront l’histoire
Les tours s’élèvent et dans nos rêves
Leurs ombres ne naissent que dans leurs rêves.
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2. |
L'Ennemi Paraît
01:54
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Ici, on te rejette ou t’enferme, rétention, forteresse, balivernes
La peur se crée, fantasmes et rêves
Ici, les grands principes subalternes, les envies, le capital nous éclairent
La peur se crée, l’ennemi paraît
Ici, les prisons sont déjà pleines, entassent les espérances par centaines
La peur se crée, la droite en rêve
Ici, chacun devrait avoir honte, impérial, le malaise reste discret
La peur se crée, l’ennemi paraît.
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3. |
Les Formes
01:52
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Encore des records dans l’ombre et le silence
Les pauvres sont des corps
Les crises se succèdent, continuum dans l’effort
Nos états, la norme
Alger sous les bombes, Rivesaltes, Seysses et encore
Les formes comme décor
L’urgence est leur arme, leur cible et leur profit, marque indélébile
Papon reste de marbre, les chiens toujours sortis
Les formes comme décor.
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4. |
75 Ombres
02:29
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Et à l’aube dans le silence
L’exode et la fuite dans l’immense
Franco chasse, éloigne encore
Et Toulouse illumine Gérone
Et nos cols
Et nos chaînes
Touchent le ciel
Et les crises, retiradas
Répètent au rythme d’un métronome
Et subsistent leurs ombres noires
Les phalanges carlistes somnolent
Et ici, les fronts revivent
La libération comme mot d’ordre
Et quand même la victoire est
Le tyran renaît de ces cendres
Et nos cols
Et nos chaînes
Touchent le ciel.
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5. |
Bruxelles Encore
02:06
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Dans nos accords, le réconfort
Cachons nos torts loin de nos forts
Fermons nos portes et même nos ports
Frontex veille au moindre corps
Et nos murs sont
Notre argent, sombre
Surveillance, sang
Tripoli, Rome
Et nos murs sont
Notre union sombre
Surveillance, sang
Bruxelles encore
Dans les millions que l’on accorde
Les yeux partout et loin du cœur
Le silence comme discours raccord
Dormir au chaud, la culture sauve.
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6. |
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Derrière les valeurs nos prophètes, la théorie du maître
Les réactionnaires se déchainent, discipline comme modèle
Adaptons nos lieux de savoir à l’élite du 8ème
Les ouvriers restent à leurs places tout en bas de l’échelle
Derrière notre école ses promesses d’égalité certaine
Les villes dortoirs poussent par centaines et grandissent les échecs
Cristallise le pouvoir, le MEDEF et ses sbires
Apprenons dans le noir, le vide, la mémoire
Répétons pour nourrir l’élite et ses problèmes
Derrière les valeurs et nos portes, les mentions comme trophées
Les grandes écoles se manifestent et Vincennes disparait
Effaçons la trace au Kärcher des souvenirs de Mai
Le modèle vendu comme une œuvre que l’on approche jamais
Derrière les envies et les peines, formes de perpétuité
Les villes grandissent et dans les gènes se transmettent les excès
Cristallise le pouvoir, Finkielkrault, Bébéar
Apprenons dans le noir, le vide, la mémoire
Répétons pour nourrir l’élite et ses problèmes.
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7. |
Reflets
02:21
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De tous les vécus ancrés fort dans notre structure
La violence est symptôme de l’usure
Des histoires seules, isolées, justifient bavures
La folie comme excuse de la France
Les histoires seules n’ont pas de sens
Les actes de désespoir
De toutes les peines, les vies entières conditionnées
Condamnent la parole, la détresse
De tous les chemins, ce qu’ils portent et ce qu’ils créent
Le reflet des erreurs de la France.
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8. |
Bonnefoy
02:25
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La rive qui nous sépare
Celle des fractures et du mépris
Des hauteurs tu regardes
La ville fantôme que tu construis
Les quartiers dérisoires
Des cheminots aux faubourgs gris
La joie presque illégale
Capitalise la voie publique
Paris et sa défense
(Tu) fantasmes la grandeur à tous les prix
Bonnefoy est ta violence
Faire de ta ville leurs paradis
Les places sous ton regard
"Échelon" local aux frais publics
De ta posture royale, le droit divin est rétabli
Les quartiers sans histoire
Des logements vides aux insomnies
Sarkoziste éternel
Tu nettoies tout comme aux 4000.
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9. |
Demain
02:31
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Regarde, le vide est tel que l’on s'y perd
Le soir on traine sur nos boulevards déserts
Les sirènes sont nos seuls repères
Les tunnels longs et sans lumières
Les quais s’éteignent et dans nos verres
Le fleuve qui coule est éphémère
Regarde, l’estuaire est si loin que derrière
Les bars nous cachent, on ne voit pas plus la mer
Regarde nos vies, charpentes sous la tempête,
Nos rires s’arrêtent, demain devient réel.
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10. |
Dans Notre Ville
02:04
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Dans notre ville, les regards ternes, la peur s’inscrit
Le béton coule, individualise nos esprits
Dans notre ville, les relations sont mises sous vide
Les lampes divisent, collectivité morte au profit.
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