1. |
In Your Dreams
02:56
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It seems quite easy to feel happy and free
As long as you close your eyes when it gets real
Way too exhausting to take any responsibility
Unaware, you follow the predetermined schemes
And you're not as strong you think
And sometimes you cry in your sleep
Yes it's time to lauch the commercials
'Cause this is getting too emotional
Time for easy listening and funny things
'Cause after all: who needs reality?
Now it's time to get out of trouble
'Cause this starts too much to displease you
In your scenario, this should be the deleted scenes
No place for your or any other being's real needs
No time to care when you dream
While you enjoy the others can feel!
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2. |
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Vos passions sont sans éclat
Et vos vies sans goût
Nos envies sont sans limites
Et nos désirs sans morale
Dans une société où les sentiments sont bradés
L'amour s'achète au supermarché
Nos passions n'ont pas de prix
Nous ne les laisserons pas à vos quelques profits
Nous vivrons pleinement des passions
Non falsifiées par vos standards
Que votre société sans passion
Partout cherche à dresser l'étendard
Nous vivrons des passions
Au parfum de liberté
Loin de vos amours réifiés
Que vous nous imposez
Nos passions auront le goût des pavés
Que l'on jette avec brutalité
Elles porteront les fleurs embaumées
Que chaque jour vous piétinez
Nous remettrons de la vie et du désir
Partout où s'étand la gangrène de l'ennui
Les réserves imposées au plaisir
Excitent au plaisir de vivre sans réserve !
Et vous,
Les fossoyeurs du genre humain
Les spécialistes de la survie
Les penseurs d'un monde sans lendemain
Nous ne vous accorderons plus le moindre sursis
Nous ne croyons plus à vos histoires à deux sous
Nous ne voulons plus de vos amours mercenaires
Nous ne sommes rien, mais voulons tout
Nous sommes tout et ne vous laisserons rien
Nos passions seront nôtres ou ne seront pas
Nos passions seront nôtres ou il n'y en aura pas
Nos passions seront nôtres ou nous n'en vivrons pas
Nos passions seront nôtres ou nous ne vivrons pas
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3. |
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Ils courent après les plaisirs artificiels d'un monde marchand
Suivant aveuglément les désirs qu'on leur invente
Désirs sans personnalité !
Plaisirs loin de toute réalité !
Et la pureté de leurs passion se décompose en même
temps que s'entasse l'argent dans leurs banques
Quand on a moins, on a moins peur !
Des possesseurs, dépossédés !
Et pendant qu'ils matérialisent leurs inquiétudes
Et les enferment à double et à triple verrou
Dans murs matériaux censés cacher une solitude
Renferment en fait des envies sincères qui restent floues
Et pendant qu'ils essaient en vain de se racheter des vies
Tout en ne gardant pour nous que des sourires dévalorisants
On les ignore, tout comme les prix qu'ils mettent sur nos envies,
car de toute façon on ne saurait les acquérir avec leur argent
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4. |
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La vie s'écoule, la vie s'enfuit
Les jours défilent au pas de l'ennui
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies
Le travail tue, le travail paie
Le temps s'achète au supermarché
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt de temps perdu
Les yeux faits pour l'amour d'aimer
Sous le reflet d'un monde d'objets
Sans rêve et sans réalité
Aux images nous sommes condamnés
Les fusillés, les affamés
Viennent vers nous du fond du passé
Rien n'a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence
Brûlez repaires de curés,
Nids de marchands, de policiers
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête
Les fusils sur nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner
Plus de dirigeant, plus d'état
Pour profiter de nos combats
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5. |
Ils Tombent
03:56
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On voit bien leurs regards vidés de tout sens
Leurs yeux pochés, perdus dans le néant
Cette réalité illusoire
Construite sur des idéaux sans signification
Les a privés d'une vie remplie de vraies passions
Ils tombent !
Désespérément, ils essaient d'attraper les moindres branches
Extrémités de l'arbre dont on aurait
depuis longtemps dû couper le tronc
Plaqués à leurs côtés, on se sent
incapables de faire un mouvement
Tétanisés par la lourdeur de leurs regards méfiants
On ne peut qu'observer l'arbre qui
devient de plus en plus grand
Il tombent !
Et pendant que l'on essaie de rester les pieds sur terre
de ne pas gâcher nos forces dans
des sauts pour d'éphémères satisfactions
On sursaute pourtant à chaque bruits que font leurs têtes
Quand ils s'éclatent à nos côtés sur le béton
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6. |
stonehengerecords Toulouse, France
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